Augmentation du PSA > 4 ng/ml

Prostate

Spécifique

Antigène

Le PSA est un marqueur spécifique de la prostate mais pas nécessairement du cancer de la prostate.

Le taux moyen est inférieur à 4 ng/ml.

Il est indispendable dans le dépistage du cancer de la prostate

»Augmentation

Plusieurs facteurs peuvent entrainer une augmentation du PSA.
La plupart sont bénins (hypertrophie bénigne de Prostate, toucher rectal, éjaculation…). Mais un cancer de prostate peut également être la cause d’un PSA > 4 ng/ml.

A partir de 50 ans, un dépistage individuel du cancer de prostate peut être proposé aux hommes qui le souhaitent.

Il consiste en la réalisation régulière d’un dosage de PSA, accompagné d’un toucher rectal.

En cas d’élévation brutale, ou d’un taux supérieur à 4 ng/ml, il est conseillé de consulter un Urologue.

4

ng/ml

 

Que faire face à une augmentation du PSA ?

Lorsque le PSA est supérieur à 4ng/ml ou que son élévation est rapide, une consultation auprès d’un Urologue est à envisager. Le Dr Bommelaere, Urologue à Lille, vous proposera alors une stratégie basée sur les recommandations de l’Association Française d’Urologie (2023).

1. Contrôle du PSA

De multiples facteurs peuvent entrainer une augmentation ponctuelle, non significative et non grave du PSA. En effet, cet antigène, sécrété par la prostate, n’est pas spécifique du Cancer.

Toute excitation prostatique (infection urinaire, éjaculation, vélo, etc) peut entrainer une augmentation du PSA. C’est pourquoi le dosage doit être réalisé après 48h de repos ou à distance d’épisode aigüe.

2. Réalisation d’une IRM de Prostate

L’examen d’imagerie de référence, pour l’aide au dépistage et diagnostique du cancer de la prostate est l’IRM. Elle peut permettre de mettre en évidence des zones suspectes. L’IRM de prostate permet par la suite de guider la réalisation des biopsies. Les différentes études ont montré la net bénéfice de la réalisation d’une IRM de prostate avant la réalisation des biopsies.

3. Réalisation de Biopsies de Prostate

En cas de lésions suspectes à l’IRM, ou de PSA nettement élevé, ou de doute au toucher rectal, il vous sera proposé la réalisation de biopsies de prostate. Au moins 12 prélèvements seront réalisés. Des biopsies ciblées spécifiquement dans la région suspecte seront également prélevées.

L’Association Française d’Urologie à réalisé une fiche d’information concernant la réalisation des biopsies de prostate. Elle est consultable en cliquant ici.

Ces trois étapes sont fondamentales et indispensables, de nos jours, pour le diagnostic et la prise en charge d’un cancer de la prostate. Il existe en effet plusieurs cas de figure :

  • une augmentation de PSA, associée à une lésion supsectée à l’IRM et confirmée par des biopsies positives.
  • une augmentation isolé du PSA, sans lésion décrite à l’IRM. Parfois les biopsies sont positives et confirment le diagnostic pourtant non visible à l’imagerie, et parfois les biopsies restent négatives, permettant la mise en place d’une surveillance.
  • une augmentation du PSA associée à la présence d’une lésion supsecte à l’IRM mais avec des resultats de biopsies négatifs. Une prise en charge particulière doit alors se discuter avec votre urologue.
  • un PSA < 4ng/ml mais avec une augmentation récente, faisant découvrir une lésion a l’IRM, confirmée ou non par les biopsies.

Ces situations complexes et non exhaustives nécessitent l’avis de votre urologue pour organiser avec vous la meilleure prise en charge.

La suite de la prise en charge dépendra des résultats des biopsies.

En cas d’absence de tumeur, il vous sera probablement proposé une surveillance basée sur la biologie, l’imagerie, et parfois le renouvellement de biopsies.

Dans le cas de la mise en évidence d’une tumeur de prostate, il vous sera présenté les différentes options thérapeutiques & de surveillance. Tous les cancers de prostates ne nécessitent pas de traitement immédiat. C’est l’agressivité de la tumeur qui conditionne les différentes options enviseageables !

 

Le Dr Bommelaere, urologue à Lille (Nord), veille à respecter ces schémas de prise en charge, calqués sur les recommandations Françaises et Européennes d’Urologie pour la prise en charge et le dépistage du cancer de la prostate.